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Les sièges d'époque XVIIIe, souvent copiés mais presque jamais égalés. Voici quelques indices à rassembler pour distinguer les authentiques des productions "de style". C'est bien la conjonction d'indices qui oriente l'expert vers une attribution à l'époque XVIIIe, sans oublier l'expérience qui permet de distinguer la copie parfaite de l'authentique. Ainsi, c'est dans son ensemble qu'il faut apprécier le siège, et non se contenter de l'un des éléments ci-dessous, car les bonnes productions de style peuvent présenter beaucoup des caractéristiques des productions d'époque.
Le fauteuil XVIIIe est assemblé à l’aide de tenons et mortaises, laissant visibles des chevilles sur le dossier et les dés de raccordement. Au XIXe, les différentes pièces sont en général collées.
Au XVIIIe, le dossier, assemblé à l’aide de 4 pièces de bois, présente toujours des séparations verticales (et non en biais).
Le sciage étant fait à la main, on trouve les marques de la scie, irrégulières et en biais, sous l’assise, là où les fauteuils de style, travaillés à la machine, présentent des lignes bien parallèles verticales.
Par ailleurs, les fauteuils, à moins d’être en noyer, étaient laqués au XVIIIe : des traces blanches ou gris clair dans les circonvolutions du bois ou sous la couverture témoignent d’un décapage ultérieur, la mode étant provisoirement revenue, à une époque pas si lointaine, au bois naturel.
Le fauteuil XVIIIe, fabriqué avec du bois coupé il y a plus de 200 ans, a « séché », et paraît moins dense : à volume de bois équivalent, un fauteuil XVIIIe sera donc plus léger qu’un fauteuil de style.
Des restaurations sont aussi souvent un signe d’authenticité : des raccords sont parfois visibles sur les pièces de bois du dossier ou de l’assise. Les pieds, dans le meilleur des cas usés (les sièges sont du mobilier qu’on déplace), ont parfois même fait l’objet de greffes.